Wednesday, October 22, 2014

Euthanasie : Nicole Boucheton exilée en Suisse pour mourir «dignement»

L'article: http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/euthanasie-nicole-boucheton-exilee-en-suisse-pour-mourir-dignement-15-08-2014-4066659.php

Ma réponse: Cet article parle d'une femme qui s'appelle Nicole Boucheton, qui est vice-présidente de l'Association pour le droit à mourir. Elle souffre depuis longtemps d'un cancer du rectum. Les médecins ont dit que le seul traitement serait la chirurgie et elle dit que cela "me condamnait à une vie dans des conditions que je juge... dégradées et inacceptables." Maintenant, elle s'est exilée en Suisse pour pouvoir mourir par l'euthanasie.

http://img.over-blog-kiwi.com/0/93/14/92/20140808/ob_d49135_boucheton10520627.Jpg
Je trouve cette histoire très intéressante parce que cette femme est en train d'agir sur ses paroles en ce qui concerne l'euthanasie. Quand on soutient des causes comme ça, on ne sait pas ce qu'on ferait si on était en phase terminale. Cela ne veut pas dire qu'elle serait hypocrite si elle avait choisi la chirurgie ; cependant, le fait qu'elle mette ses paroles à l'action souligne l'importance d'accroître les connaissances du public sur la question de l'euthanasie et le suicide assisté.

La question du suicide assisté est une question très controversée. A mon avis, les gens qui sont tout à fait contre l'euthanasie devraient essayer de voir la perspective de quelqu'un en phase terminale, qui ne peut rien faire sauf attendre la mort. Dans ces cas, conserver son dignité est la chose la plus importante pour la personne. Ils n'avaient aucun contrôle sur leur maladie, alors choisir la façon dont ils meurent leur donnent une dernière impression d'avoir un peu de contrôle; même s'ils n'avaient pas de contrôle sur leur vie, cela donne probablement du confort de pouvoir choisir une mort digne.

Tandis que je comprends la perspective de quelqu'un qui veut mourir par suicide assisté, je comprends aussi les arguments de ceux qui sont contre ce cause. On entend parlé toujours des gens à qui les médecins n'ont donné qu'une année à vivre, mais qui vivent dix années de plus. Dans ces cas, ça fait peur de penser que cette personne aurait pu mourir par suicide assisté juste pour vaincre la mort.

A mon avis, le suicide assisté devrait être légal, mais devrait être toujours le dernier recours. La décision de mourir par l'euthanasie est une décision complètement personnelle; les gens devraient avoir le choix de l'euthanasie sans devoir partir dans un autre pays et sans devoir être riche. Il faut respecter le choix des gens qui choisissent l'euthanasie et comprendre qu'on ne peut pas comprendre leur perspective sans être dans leur situation.

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Wednesday, October 8, 2014

Un père en grève de la faim pour les soins de son fils paralysé par la foudre

L'articlehttp://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/10/08/01016-20141008ARTFIG00230-un-pere-en-greve-de-la-faim-pour-les-soins-de-son-fils-paralyse-par-la-foudre.php

http://www.lefigaro.fr/medias/2014/10/08/PHO7adeeab6-4ec6-11e4-a703-fd9bb4ff5432-805x453.jpg
Ma réponse: Cet article raconte l'histoire d'un homme qui est en train de faire une grève de la faim pour que son fils handicapé reçoive plus de soins de santé du gouvernement français. Son fils a été frappé par la foudre il y a sept ans. Le père fait une grève de la faim depuis 31 jours; la seule réponse des autorités médicales est que les demandes du père ne sont pas réalistes et peuvent en fait être dangereux pour son fils. Il me semble que cet article donne les perspectives des deux côtés de l'argument, alors ce n'est pas très biaisé.

Je crois que la spécialisation des soins de santé pour chaque cas différent devrait être la décision des médecins, pas des parents. Cependant, je trouve que ce père s'adresse à un problème important dans la France: comment améliorer les soins de santé pour les personnes handicapées.

http://www.mutualite.fr/var/fw_site_mutualite/storage/images/contenu/l-actualite/soins/handicap-organiser-la-formation-des-professionnels-de-sante/133178-1-fre-FR/Handicap-organiser-la-formation-des-professionnels-de-sante.jpg
Quand on pense aux soins de santé, on a l'habitude d'oublier les soins de santé pour les handicapés. En Europe, on ne voit presque jamais les gens handicapés en public. Ce n'était pas jusqu'à ce que je sois revenue aux Etats-Unis que je me suis rendue compte de l'absence des gens handicapés en public en France. De plus, le transport et les lieux publiques ne sont pas adaptés pour les personnes à mobilité réduite. Cela est un problème qu'il faut qu'on s'adresse. A cause du manque de visibilité pour les gens handicapés, les soins de santé ne sont pas du tout adaptés à eux.

A mon avis, déterminer des soins de santé spécialisés est une tâche très difficile. Comme le mot "spécialisé" implique, les soins de santé doivent être adaptés différemment pour chaque personne handicapée. En France, où il y a un système de soins de santé universel, faire ces adaptions est difficile. Aux Etats-Unis, où la plupart des gens ont des soins de santé privé, il est peut-être plus facile de spécialiser les soins de santé aux besoins des gens handicapés. Cependant, dans un système privé, il est plus difficile pour les gens pauvres, dont beaucoup sont handicapés, d'obtenir les soins de santé.

Selon moi, premièrement, il faut augmenter la visibilité des gens handicapés en France si on veut améliorer leurs soins de santé. Cela augmenterait le soutient pour ces gens et peut-être motiverait le gouvernement à concentrer plus de temps et plus d'argent sur les soins de santé spécialisés pour les gens handicapés.

Wednesday, October 1, 2014

Un début de prévention du suicide des jeunes

L'article: http://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/09/08/un-debut-de-prevention-du-suicide-des-jeunes_4484050_1650684.html?xtmc=sante_mental&xtcr=9

http://www.santelog.com/uploaded3/images/Actus%2020/SCHEMA%20SUICIDES.jpg
Ma réponse: Cet article parle du problème du suicide, particulièrement chez les jeunes en France. L'article dit que, depuis des dernières années, le nombre de suicides en France descend grâce aux nouvelles actions de prévention introduites.

L'article a un ton positif, en parlant des nouvelles interventions pour aider les jeunes à risque de suicide. Je suis d'accord qu'on devrait parler des actions de prévention qui réussissent à réduire le nombre de suicides chez les jeunes. Cependant, je trouve que cet article néglige le fait qu'on a encore un long chemin à parcourir par rapport aux suicides en France et dans le reste du monde. Mis à part le titre, il est possible de lire l'article et penser qu'on n'a presque plus à faire dans la lutte contre le suicide. A mon avis, l'article encourage l'autocongratulation à la place de l'autocritique. Malgré qu'on devrait féliciter les progrès, sans les critiques on ne peut pas faire plus de progrès dans la réduction des taux de suicide. Cela est vrai pour tous les problèmes du monde: si on arrêt de faire des critiques de la société, on ne fait plus de progrès.

http://img829.imageshack.us/img829/3927/istock000013468835xsmal.jpg
Le suicide est un problème qu'on a l'habitude d'ignorer. C'est un sujet "tabou" comme l'article dit. Je crois que le suicide fait peur et à cause de cela on essaie de faire semblant qu'il n'existe pas ou qu'il ne nous touche pas. En faisant cela, on entre dans une zone dangereuse. Les gens cachent leurs pensées suicidaires à cause de la stigmatisation qui entoure le suicide; lorsqu'ils cachent ces pensées, les pensées deviennent insurmontables. Il faut qu'on lutte contre cette stigmatisation; il faut encourager les gens à parler à quelqu'un s'ils ont les pensées suicidaires. De plus, il faut enseigner à tout le monde comment parler à quelqu'un suicidaire; cela est le but de quelques des organisations mentionnées dans l'article.

Selon moi, de la même façon qu'on apprend sur les soins de santé psychiques à l'école, on devrait aussi apprendre sur les soins de santé mentales. Comme ça on pourrait déstigmatiser le suicide et des autres maladies mentales. Les maladies mentales sont aussi dangereuses que les maladies physiques et devraient recevoir autant de soutient et de d'aide. De plus, les gens ne devraient pas devoir payer pour l'aide psychiatrique; je crois que les soins de santé psychiatriques devraient être accessibles à tout le monde, puisqu'ils sont un droit humain.